BETTER MAN : Robbie Williams se dévoile !

Si le biopic d’un LEGO vous a laissé perplexe, qu’en sera-t-il du biopic… d’un singe ? Oui, vous avez bien lu, un singe ! Aujourd’hui, on vous parle de Better Man, le biopic consacré à la célèbre star Robbie Williams. Encore un biopic, me direz-vous ? Oui, mais pas comme les autres. Ce n’est pas n’importe quel réalisateur derrière la caméra : c’est Michael Gracey, l’homme à qui l’on doit The Greatest Showman. Vous imaginez déjà : grand spectacle, visuels incroyables, émotions garanties.

Michael Gracey a déclaré : « Je suis un admirateur des grandes histoires, et ce que j’ai découvert très rapidement, c’est que Robbie n’était pas seulement un conteur né, mais qu’il était également doté de certaines des histoires les plus incroyables à raconter. » Et Better Man, c’est exactement ça : un plongeon captivant dans la carrière et la vie personnelle de Robbie Williams.

Dans ce film, Robbie Williams est représenté par un singe. On avait un peu peur de ce choix artistique au début. Un singe qui parle, qui chante, entouré d’êtres humains, censé incarner une superstar ? Ça semblait risqué. Mais finalement, c’est une idée brillante. D’abord, parce que Robbie Williams lui-même se décrit souvent comme un « singe » – il dit qu’il se sent parfois moins évolué ou en décalage avec les autres. Ensuite, ce choix renforce l’attention portée sur le personnage. Un singe sur scène, c’est magnétique. Impossible de regarder ailleurs. Dès les premières minutes du film, un “contrat” est posé entre le réalisateur et les spectateurs : “Voilà, Robbie sera un singe. Vous êtes choqués ? OK, c’est parti.” Et honnêtement, après quelques scènes, on oublie complètement qu’on regarde un singe qui chante. On est embarqué à 100 % dans l’histoire.

Ce qui différencie Better Man des autres biopics, c’est sa profondeur et son honnêteté brutale. On s’attendait à un spectacle grandiose – et il est là – mais on ne s’attendait pas à ce que le film explore autant les zones sombres de la vie de Robbie Williams. Rien n’est enjolivé. On découvre ses luttes : tromperies, alcool, drogues, anxiété, dépression… Ses échecs et ses moments de doute sont aussi importants, sinon plus, que ses triomphes. Certaines scènes, comme celles où l’on entend ses voix intérieures, sont franchement effrayante. Si vous doutiez que célébrité et argent puissent résoudre tous les problèmes, Better Man est là pour vous prouver le contraire.

Cela dit, Better Man, ce n’est pas que des moments sombres. Le film déborde d’énergie, avec des scènes visuellement magnifiques et des chorégraphies époustouflantes. Vous ressentez une véritable vibe de comédie musicale, et certaines séquences – comme la scène de danse sur le bateau – sont tout simplement inoubliables. En résumé, ce film, c’est une montagne russe d’émotions. On danse, on chante, mais on pleure aussi. Et croyez-nous, on a beaucoup pleuré. Une des raisons est que Robbie est représenté par un animal. On ressent naturellement plus de tendresse et d’empathie pour un animal, et voir ce singe traverser des épreuves, souffrir ou se blesser, c’est terriblement poignant.

Better Man délivre aussi un message fort : apprendre à pardonner, aux autres et à soi-même. Robbie Williams se livre totalement, et cette sincérité rend le film encore plus touchant. Cela dit, on a un petit reproche : le début manque un peu de développement. On passe très vite sur sa période avec Take That, son groupe d’origine. On aurait aimé en savoir plus sur cette époque et sur ce qui l’a poussé à se lancer en solo.

Malgré ce léger bémol, Better Man est un film à ne pas manquer en 2025. C’est une œuvre complète : de l’humour, de la musique, des larmes, et surtout, une palette d’émotions qui vous fera vibrer du début à la fin. On parie même qu’il pourrait devenir l’un des meilleurs films de l’année.

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