Nul besoin de préciser que Paddigton au Pérou n’est pas le film de l’année, puisque de toute façon ce n’est pas ce qu’il vise. Le troisième opus de la trilogie britannique à succès répond exactement aux espérances : être une comédie familiale sans prétention pour petits et grands. Et nous n’en attendions rien de plus.
Pas besoin d’être particulièrement réceptif à l’humour anglais, ni d’être sous la barre des 10 ans, pour apprécier Paddington au Pérou. Suivre les aventures de l’ours fictif le plus célèbre du Royaume-Uni est toujours aussi amusant, par ses maladresses qui nous font rire, et bien sur par sa bienveillance qui nous émeut. Ben Wishaw (la voix de Paddington) incarne très bien l’ourson et nous transporte dans un récit onirique qui nous fait oublier le médium cinématographique et aide à ne pas tenir compte de la mise en scène simpliste et peu innovante, pour nous emmener dans un Pérou mystique et magnifique. Porté par ses acteurs et actrices réputé(e)s, comme Olivian Coleman ou encore Antonio Banderas, le long métrage garde le ‘british’ des précédents, et l’agrémente d’un nouvel environnement, un renouveau agréable dans la franchise qui se serait franchement mise à tourner en rond si l’intrigue était restée londonienne.
Si le premier film avait des airs de Mary Poppins, le troisième s’aventure dans la jungle à l’instar d’un Indiana Jones maladroit, un registre dans lequel on ne soupçonnait pas que les scénaristes s’aventureraient, mais qui s’avère être un très bon parti pris.
Paddington au Pérou est toujours rythmé, toujours drôle, toujours émouvant, et succède très bien aux précédents longs-métrages. Une comédie enfantine parfaite pour les plus jeunes, et aussi adaptée pour un public plus mur, qui saura relever les subtilités que les petits n’auront pas. Rien de révolutionnaire car finalement c’est ce que l’on attend d’un bon film pour enfant, mais quand cela est bien fait comme l’est Paddington au Pérou, il faut le souligner.
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