The Ballad of Songbirds and Snakes : Notre review !

It is the things we love the most that destroy us.”Ce mercredi 15 novembre marque le retour très attendu de la célèbre saga « Hunger Games » au cinéma. Même si on ne retrouve pas Katniss, on a l’occasion de se replonger encore une fois dans cet univers et on la saisit avec plaisir. Voici notre avis.

Le film est adapté du roman « The Ballad of Songbirds and Snakes » sorti en 2020 et écrit par Suzanne Collins. Il s’agit d’un préquel, l’histoire se déroulant soixante-quatre ans avant la trilogie originale. On suit cette fois la jeunesse de Coriolanus Snow, qui deviendra le cruel Président Snow et l’un des antagonistes principaux de la saga. Coriolanus Snow (Tom Blyth) est un jeune homme issu d’une famille autrefois influente au Capitol mais déchue pendant la guerre avec les districts. Pour s’en sortir lui, sa grand-mère et sa cousine Tigris (Hunter Schafer) comptent sur un prix offert par l’académie où le jeune homme étudie, récompensant ses excellents résultats scolaires. Seulement cette année, les règles changent : pour gagner le fameux prix, les étudiants doivent devenir les mentors des tributs pour les Hunger Games et les remporter. Le jeune homme se voit attribuer la charge de Lucy Gray Baird (Rachel Zegler) qui vient du plus misérable des districts, le Douze. Coriolanus est bien décidé à faire gagner sa protégée, coûte que coûte…

Aux commandes de ce nouvel opus, on retrouve Francis Lawrence qui s’était également occupé des trois films précédents. Cette fois, on suit un méchant en devenir, le jeune Snow. Bien que l’on soit tout à fait au courant de la tournure que prendra sa destiné, on se laisse tout de même prendre au jeu et on ressent de la sympathie pour ce personnage au fur et à mesure que l’on en apprend plus sur lui. On ne s’intéresse pas tant au « pourquoi » est-il devenu méchant mais plutôt au « comment », ce qui est assez original. Ce changement de perspective est intriguant et offre de nombreuses opportunités narratives qui permettent beaucoup de changements par rapport aux premiers opus. On pourrait d’ailleurs avoir peur d’un côté répétitif après quatre films mais « The Ballad of Songbirds and Snakes » sait se démarquer brillamment de ses prédécesseurs. L’exemple parfait est le personnage de Lucy Gray, qui est décrit par le réalisateur lui-même comme étant une « anti-Katniss », alors que toutes deux se retrouvent dans une situation similaire.Pour les fans qui ont lu le livre, il s’agit d’une adaptation plutôt réussie, même si bien sûr, quelques détails ont dû être évincés de l’œuvre finale. On retrouve cependant les thèmes principaux comme par exemple la critique de la société du spectacle, ou encore des informations sur la création des premiers jeux.

De plus, le film est porté par un casting solide de jeunes acteurs talentueux, qui sont rejoints par Peter Dinklage (Game of Thrones) et Viola Davis (How To Get Away With Murder). Tom Blyth livre une très bonne performance en se glissant dans la peau du complexe personnage qu’est Coriolanus Snow et Rachel Zegler donne parfaitement vie à Lucy Gray grâce aux chansons qu’elle interprète elle-même.Le point faible qui revient le plus est sûrement sa fin qui laisse littéralement sur sa faim. Effectivement, pas facile de faire tenir les quelques cinq cents pages en 2h40 de film, on a l’impression que ça se finit un peu abruptement. C’est un récit qui aurait peut-être mérité d’être scindé en deux volets, comme pour le dernier tome d’Hunger Games.

En conclusion, « The Ballad of Songbirds and Snakes » est un film qui ravira les fans de la saga qui y retrouveront notamment pas mal de parallèles avec les originaux, sans pour autant se sentir submergé. L’histoire est bien construite, l’action au rendez-vous et les personnages sont attachants. Un excellent préquel à absolument aller voir !

Share: