She-ra et les princesses au pouvoir, un dessin animé haut en couleurs
Aujourd’hui on va parler de la série d’animation : She-ra et les princesses au pouvoir. C’est un dessin animé de 52 épisodes de 24min diffusé sur Netflix (remake de la série d’animation des années 80).
Synopsis : Adora, une orpheline recueillie et élevée par la Horde, une armée régnant sur Etheria, découvre un jour qu’elle est la réincarnation de She-ra, une puissante héroïne dont la mission est de sauver le monde de la Horde en réunissant les princesses.
Alors on dirait un dessin animé pour enfants dit comme ça : des princesses, des pouvoirs, une super-héroïne. Il y a même une licorne. Et effectivement, les enfants vont adorer cette série d’animation qui transmet de belles valeurs comme l’amitié, le courage, l’acceptation de soi, etc, à travers des aventures hautes en couleurs, pleines de rebondissements et de péripéties en tout genre.
Mais elle ne s’adresse pas seulement aux enfants. A travers une approche plus féministe et moderne Noëlle Stevenson, la réalisatrice se détache de la version d’origine pour s’adresser aux adultes en abordant des thèmes plus profonds. La où la version des années 80 proposait des personnages qui se ressemblaient tous physiquement, n’offrant aucune diversité, la nouvelle série met en avant la diversité en offrant aux spectateurs une représentation variée.
Une série féministe…
Outre cette diversité qui fait du bien et permet à chacun d’avoir un modèle et un personnage en qui se reconnaître, la série se veut féminine et met à l’honneur les personnages féminins qui existent par elles-même. Un exemple frappant est celui d’Adora. Dans la première version, celle-ci devient She-ra grâce à son frère qui lui transmet l’épée qui lui donne ses pouvoirs. Ici, elle le découvre par elle-même, elle n’a pas besoin de quelqu’un qui lui montre qui elle est. La série met en avant des princesses qui vont créer une alliance pour rétablir la paix. Dans ce groupe, leur genre n’a aucune importance, personne ne remet en question leurs places ou le fait qu’elles soient à la tête d’une rébellion sous prétexte qu’elles sont des
femmes. Elles prennent les choses en main, car il n’y a personne d’autre pour le faire. Avec ces figures féminines fortes, qui s’éloignent des clichés, qui sont toutes différentes les unes des autres, les jeunes filles qui regardent la série et sont à la recherche de modèles féminins ont un large éventail de sources d’inspiration.
Et inclusive également !
C’est également une série qui met en avant la communauté LGBTQI+. La créatrice est non binaire et met un point d’honneur à offrir le plus de représentations possible. En effet, un grand nombre de personnages sont queer mais il n’y a jamais question de coming out ou d’une mise en danger par rapport à ça : ils sont queer, et puis c’est tout. A la différence des beaucoup de séries où l’orientation sexuelle d’un personnage devient son intrigue, où tout son développement tourne autour de cette question, ici, c’est normalisé. Les étiquettes disparaissent. Chacun est libre d’être ce qu’il veut sans aucune risque de jugement ou de rejet.
Si ici nous vous avons parlé que de féminisme et de représentation de la communauté LGBTQI+, la série va beaucoup plus loin en abordant des sujets qui semblent tabous comme par exemple l’autisme. Le personnage d’Entrapta a été écrit en collaboration avec un créateur autiste afin d’offrir une représentation de ce trouble, ce qui est assez rare. La réalisatrice a aussi choisit d’aborder des thèmes plus sombres, comme les relations toxiques ou l’impact de la guerre sur chacun.
En conclusion, nous ne pouvons que conseiller à tout le monde de regarder cette série. Le scénario est prenant, les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, les graphismes sont réussis et haut en couleurs, apportant un vrai charme. Et surtout, elle véhicule des messages très importants.
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